The Center of the World.
Les Femmes comme Centre du Monde. Warning ! Ca commence par un accord lancinant et le grésillement des néons, un écran noir barré d'un X rouge, le visage d'une femme au premier plan, puis au second, la même femme, nue.
Un avertissement aux mineurs aussi.
On ne voit du corps nu de la dame que ce que la lumière cramoisie lui enlève de la pénombre, le rouge de son ventre et une courbe de hanche, la peau douce et brûlante à coup sûr.
Je clique, Are under the age of 18.
Un bruit de ressac et d'écume de bord de mer, Welcome !
Ha ha, la plage n'est pas loin, mais le leurre ne dure pas une seconde, il s'agit en fait du vacarme vrombissant des grandes Mégalotropoles, une porte à deux battants m'invite, je clique encore, des percussions sourdes fondent dans la nuit, je déboule dans le monde, le centre du monde, Come Closer, je clique toujours, le son envoûtant des tam-tam augmente et tisse un climat de kermesse érotique qui imprègne tout, le vaudou des sens il promet, j'avance, Are you ready ?
I'am ready ! Je rentre, Enter, la musique enfle, la pensée collapse, il est trop tard pour reculer, le charmant poison des interdits opère, plus fort qu'un curare, mathématique comme la découpe d'un jardin japonais ou le soleil s'engouffre dans les creux du sable ratissé, comme moi dans le couloir-cave aux murs trop rouges.
Décorum tout garance et lit de vin, tableaux charnus, femmes lascives, No touching the girls, éclairages nuit rouge, néons cerise écrasée, tout ici évoque le sang de la chair.
Le sang qui bouillonne, enfermés dans les corps et la chair qui l'entoure pour rendre tout ça plus joli.
La Dame m'offre sa bouche aux quatre lèvres, je rentre.
Et je sors, la lune est pleine, rouge elle aussi, doux rêve sensuel.
Moins un comment qu'une impression c'est sûr.
Clic here for a dream :
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